PORTO AZUL
​La seconde destination de Memoria Falsa nous amène sur la péninsule ibérique, dans la ville de Porto Azul.
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Ici, le paysage se partage entre deux tons, le bleu du ciel et de la mer, le blanc du sable et des embruns.
Les maisons sont recouvertes de carreaux de faïences qui sont l'inspiration visuelle de cette collection : les Azulejos.
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Je vous présente donc une collection de vêtements en chanvre français et coton aux tons sables, où sont imprimés ces fameux Azulejos.
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C'est la technique du Cyanotype qui a été choisie pour immortaliser ces carreaux, un procédé d'impression artisanal utilisant les rayons du soleil pour révéler l'encre et les motifs, reconnaissable par sa couleur bleue caractéristique, qui me rappelle la faïence ibérique.
CIVITASOLIS
A la fin du 16ème siècle, un moine dominicain italien écrit « La Cité du soleil », l’utopie d’une ville, d’une société uniformisée, collectiviste et organisée autour de l’ordre.
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J'en imagine une version moderne : Civitasolis, une ville monochrome, entre présent et passé, pas tout à fait actuelle ni démodée, tout droit sortie du futurisme des années 1960.
La ville est caractérisée par une architecture brutaliste : des bâtiments en béton brut, sans ornement, aux motifs géométriques répétitifs.
Ici, chacun n’existe que dans sa fonction, l’expression de sa singularité se fait en opposition à la norme.